FAQ Chaires Médiation scientifique

1) Qu’entend-on par médiation scientifique ? Considère-t-on que la participation, en tant qu’expert du sujet, à la conception d'une exposition, par exemple sur un artiste ou un courant artistique dans un musée d'art, constitue une action de médiation scientifique ?

Oui. Les activités dans lesquelles les candidats apportent leurs compétences et savoirs établis dans le cadre de leur parcours académique, à des actions de communication auprès du grand public, entrent dans le cadre de la médiation scientifique.

2) Dans le cadre d’une candidature à une chaire « Médiation scientifique », quelle part faut-il donner à la recherche fondamentale ? 

Une continuité doit exister entre recherche fondamentale et activité de médiation tout au long du développement du projet ; l’activité de médiation ne doit pas se justifier par des opportunités ponctuelles mais doit s’enraciner dans une activité scientifique qui la nourrit et à laquelle elle s’articule. 

3) Pour présenter une candidature crédible à une chaire « Médiation scientifique », est-il indispensable d’avoir à son actif une grande expérience en la matière ? 

Comme pour les projets de recherche fondamentale, le projet le plus ambitieux et le plus séduisant n’est crédible que si le parcours antérieur fait foi de la capacité des candidats à le mener à bien. Il en est de même pour la médiation et le nombre limité de chaires Médiation caractérise le côté exceptionnel des projets/parcours attendus.

4) L’activité de médiation s’appuie-t-elle nécessairement sur une importante présence médiatique ? 

La présence médiatique n’est qu’une forme de médiation. Il y a de nombreuses autres formes telles que l’organisation d’expositions, de spectacles, la mise en œuvre de projets associatifs, etc. Et l’évaluation du dossier prend en compte toute la diversité de ces formes. A l’inverse, des apparitions médiatiques ne sont pas nécessairement suffisantes car elles peuvent résulter simplement d’un contexte (spécialiste d’un sujet d’actualité, promotion d’un travail). Il faut que ses interventions s’intègrent dans un projet d’ensemble, par exemple l’organisation réfléchie et structurée d’un cycle d’interventions non redondantes.

5) Est-ce que les dossiers proposant une recherche d’excellence sur la médiation scientifique (réflexion sur les institutions scientifiques, sur le fonctionnement de la recherche, sur la constitution des disciplines et leur reconnaissance par la société, sur les modes de diffusion et de vulgarisation scientifiques, etc.) sont éligibles pour les chaires de médiation scientifique ?

A priori, ce type de projet ne relève pas de la médiation scientifique mais d’un projet de chaire fondamentale. Il ne relève de la médiation scientifique que s’il implique une telle activité de médiation.

6) Les organismes et institutions partenaires des projets présentés au titre de la médiation scientifique peuvent-ils ou non relever du secteur privé ou bien doivent-ils relever exclusivement du secteur public ? 

Les organismes peuvent être publics ou privés (typiquement, nombre de médias sont privés). Il n’y a pas de contrainte juridique propre au statut IUF en matière de collaboration avec le privé. Celles qui pourraient s’appliquer sont celles de la compatibilité avec le statut d’enseignant-chercheur.

7) Dans les activités de collaboration avec des institutions, faut-il nécessairement que l'institution ait une activité de communication scientifique, ou bien considère-t-on plus généralement toutes les activités de collaboration, à titre scientifique, avec des institutions de communication auprès du grand public ?

L’institution n’a pas besoin d’avoir une activité spécifiquement orientée vers la médiation scientifique. En revanche, le projet porté par le candidat et les actions conduites dans le cadre du projet et en lien avec l’institution, doivent être de médiation scientifique.